dimanche 16 juillet 2023

Portraits, photos, films et poésie...

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THE film

Toutes les galeries photos de la semaine (toutes les images sont téléchargeables) :
Samedi 8 juillet : https://public.joomeo.com/albums/64b4405dda771
Dimanche 9 juillet : https://public.joomeo.com/albums/64ad3bc9a2fcc
Lundi 10 juillet : https://public.joomeo.com/albums/64ad362629431
Mercredi 12 juillet : https://public.joomeo.com/albums/64af05f08ea07
Jeudi 13 juillet : https://public.joomeo.com/albums/64b0527a2b11a
Vendredi 14juillet (remise des prix) : https://public.joomeo.com/albums/64b43be08b4db

Une autre galerie
https://photos.app.goo.gl/t2DsWh24Sfn4hGzNA
Et une autre concernant les endroits culturellement  intéressants autour d'Ager
https://photos.app.goo.gl/2bkGezbi5p3TTY8K6


Achille et Jean-Mi.

Les deux organisateurs principaux de la compétition, Achille et Jean-Mi, ont accepté de répondre,  avec beaucoup de gentillesse,  au petit questionnaire que nous leur avons proposé. 
De quoi vous éclairer sur leur parcours et sur ce qui  a amené nos deux compères à organiser - de main de maître - l'Open de France delta de 2023.

Programme de la fin de la compétition, au décollage d'Ager.


Achille (Bertrand Tallon).

Comment as-tu découvert le delta ? Comment as-tu commencé l’activité ?

J’ai découvert le delta pendant mon service civil, en 1982, dans le pays de Sault (Aude). Ensuite, je suis allé à la Séranne (Envol de Montoulieu) puis  à Millau (toujours avec l’Envol). Puis je suis arrivé comme pisteur à Val Louron. J’ai été le premier élève d’Archiplumes (Patrick Becheau, Fabienne Lemaire et Jean-Mi).


Quelle a été  ta progression, ton évolution  dans le monde du deltaplane?

Après mon passage à Archiplumes (avec Jean-Mi), il y a eu comme un « schisme » et je suis devenu président d’Archiplumes.  À l’époque, on faisait des biplaces et on a arrêté assez rapidement  la pente-école.


As-tu fait de la compétition ?

J’ai fait de la compétition pour passer le brevet d’État au début des années 90. C’est à cette époque qu’a été créé le premier bana-bana de France, suite à une idée de Claude Le Goff de retour du Canada.


Comment en es-tu arrivé à participer à l’organisation de cet Open de France ?

On a organisé le coupe des clubs delta en 2002 (grande réussite avec 60 ailes et 150 personnes à table), j’ai laissé passer une année puis un nouveau président est arrivé à Archiplumes. Il a arrêté le vol libre et abandonné la présidence l’an dernier. C’est Laurent Thévenot qui m’a demandé, il y a une quinzaine d’années, de faire un championnat dans les Pyrénées.
J’ai repris la présidence du club en 2021 avec l’idée d’organiser un championnat de France. L’an dernier, je suis allé à Aspres pour voir  comment cela se passait et on s’est mis aux préparatifs avec l’aide de Nicolas Orand et Manu Félix-Faure.
Au plan matériel, on a commencé en janvier à quatre (avec Jean-Mi, Xavier  Nestieret  et Alain Soubie). On a fabriqué une remorque de 7 m  de long que l’on a adaptée pour le transport d’au moins 35 deltas). En 45 min on faisait une rotation. Tout ça a été payé par la station de Peyragudes. La station nous avait prévu des badges (gratuits pour les compétiteurs ou 7 euros).


Expression libre : Val Louron est à l’évidence le meilleur site de vol libre dans les Pyrénées.  On ne peut que regretter que les conditions météo ne nous aient pas permis de voler ici.

Achille au violon
https://youtu.be/ZiPRhggXY_A




Jean-Mi à l'assistance à Ager


Jean-Mi (Jean Michel Estrade)

Comment as-tu découvert le delta ? Comment t’y es-tu mis ?

J’ai vu voler le premier delta à Loudenvielle en 1973, alors que Lac n’existait pas (lac mis en eau en 1974). Il s’agissait de Jean-Claude Rodier (voir dans le blog à la page accueil des pilotes). Je n’avais pas l’âge d’apprendre à l’époque. En 1981, Dominique Jorand (« l’ours des Pyrénées ») est venu installer l’école pyrénéenne de Vol Libre (EPVL). J’ai observé sa méthode (révolutionnaire et novatrice !) à l’époque pendant une année et, en octobre 1982, j’ai fait 4 jours de pente-école avant de faire un premier vol de 300 m.


Quelle a été  ta progression, ton évolution  dans le monde du deltaplane ?

J’ai été breveté au printemps 1983 et très rapidement Dominique m’a proposé de m’associer à l’école en  m’occupant des décollages grands vols. L’année suivant j’ai eu le monitorat.
Après on a créé le club Archiplumes qui est devenu très rapidement une école de club. À l’époque, les deux écoles cohabitaient. En même temps, je pratiquais le biplace. J’ai enseigné dans le cadre école jusqu’en 1991, puis j’ai continué à faire des biplaces jusqu’en 2022.


As-tu fait de la compétition ?                                                                     

J’ai fait de la compétition pour passer le Brevet d'État. Je suis persuadé que c’est la meilleure façon de progresser, car on y rencontre des gens très compétents qui donnent des conseils. 


Comment en es-tu arrivé à participer à l’organisation de cet Open de France ?

En 1991, Fabienne Lemaire ancienne présidente du club, a organisé avec Alain Barthère les premiers championnats du monde de parapente à Moustier-Sainte-Marie. Elle a proposé à Patrick Becheau et à moi-même d’être bénévoles dans cette manifestation. On a bien évidemment accepté.
Ça m’a permis de découvrir la compétition de haut niveau, avec son côté exceptionnel de performance. Par la suite, on a organisé la coupe de France des clubs delta  à Val Louron avec Achille et tout naturellement, j’ai répondu favorablement à une proposition d’Achille pour l’Open de France delta de 2023.


Expression libre : 

Malgré les conditions difficiles sur le versant nord des Pyrénées, on a fait le maximum pour satisfaire les pilotes, qui nous l’ont bien rendu notamment avec des performances exceptionnelles à Ager.

Vu l’ambiance que l’on a connue, je suis prêt à participer à un championnat de France à venir.

À l’année prochaine pour les prochains championnats.




Antoine BOISSELIER (Tonio), directeur d'épreuves
Comment as-tu découvert le delta ? Comment t’y es-tu mis ?
J’ai découvert le delta en regardant par la fenêtre de ma chambre de gosse! Je suis tombé dans la marmite de St Hil !

Quelle a été  ta progression, ton évolution  dans le monde du deltaplane ?
Après je me suis passionné pour la montagne et rapidement on m’a tendu des perches pour apprendre à voler !  J’ai vite progressé car j’étais très motivé et bien entouré !

As-tu fait de la compétition ?  
Je n’avais pas spécialement l’esprit compète mais je me suis pris au jeu et ma motivation était avant tout le voyage et la découverte ! Ça a payé et les résultats ont suivi ! 
J’ai eu la chance de voler un peu partout dans le monde. C’était vraiment une belle aventure avec l’équipe de France notamment !
Note de la rédaction : Tonio est trop modeste puisque, en 2015, il a été vice-champion du monde au Mexique, meilleure performance pour un pilote français dans l'histoire de notre discipline.
Maintenant je vis grâce aux films de vol libre, que ce soit les documentaires, les publicités ou les reportages d’événements. J’arrive à enchaîner les projets avec toujours la même passion ! Ce n’est jamais vraiment la même chose en fait ! J’ai en parallèle un projet agricole de culture de plantes aromatiques et médicinales que je compte transformer et commercialiser en circuit court!

Comment en es-tu arrivé à participer à l’organisation de cet Open de France ?
J’aime aussi le challenge que représente la mission du directeur d’épreuve d’une compétition ! Faire au mieux avec le site et la météo pour que les pilotes soient contents et puissent se tirer la bourre tout en volant en sécurité ! Il faut aussi prendre en compte la logistique de la récup… et varier les manches ! Tout ça avec un niveau assez hétérogène ! Ce n’est pas toujours facile et cela implique une forte responsabilité mais ça me plaît et j’ai globalement de bons retours des pilotes !
J’avoue qu’à Àger c’était de l’improvisation totale car je ne connaissais pas le site ! Mais on m’a bien conseillé, notamment Joël Mijon qui vit là et qui a une grande expérience ! Le comité de pilotes aussi !

Expression libre :
Avec Manu Félix-Faure, on fait une bonne équipe ! Il assure beaucoup d’aspects de l’organisation et on a eu une équipe de bénévoles organisateurs excellents cette année ! Dommage qu’on ait pas pu découvrir le Val Louron ! Une prochaine fois, avec un flux de nord j’espère ! En tout cas c’était juste incroyable de déménager toute la compète comme ça ! Une sacrée impro!!




Le coin des poètes, VOLER ...  DANS LES PLUMES.

Musique de Maxime Le Forestier (Parachutiste, album "mon frère", 1972)

texte Bertrand Tallon dit Achille.

Achille précise que ces textes ont été écrits à l'époque de l'émergence du parapente, et que les choses ont évolué depuis...

Parapentiste


Pour la deux-centième fois peut-être

Trois quarts d'heure de crapahutage 

T'amènent jusqu'au décollage

De sept-cents mètres 

On peut dire que tu connais la piste

Parapentiste...


La tête gonflée comme un caisson

Les traits tendus comme tes suspentes

T'attends, tremblant dans ton cal'çon

La brise de pente

C'est l'vent de cul, qui te rend triste

Parapentiste...


Au bout d'une heure quand tu t'élances

Parti pour faire le tour du monde

Mais c'est dur de faire la distance

En trente secondes

T'es pas bon pour jouer les touristes

Parapentiste...


Après cinq ou six atterros

Quand tu en auras ras-le-bol

Tes sauts de puce à l'apéro

Seront des vols

T'as un discours de spécialiste

Parapentiste...


Pour rentabiliser l'turbin

On te les prend par paquets d'trente

Mille balles par tête ça fait du bien

Par où ça rentre

Le vol professionnel existe

Parapentiste


Faudrait que tu cesses de penser

Qu'il n'y a pas d'plus grand honneur

Pour nous que de te ramasser 

Dans nos choux-fleurs

Ou d'voir plier dans nos maïs

Parapentisse...


Pourquoi faut-il donc que tu sois

Fringué comme un polichinelle

Pour pendouiller tous les six mois

Sous ton bord d'aile

Rose fluo jusque dans l'calcif

Parapentiffe...


Reconnaissons à ces grimpeurs

Que ces putains de parapentes

Économisent deux ou trois heures

À la descente

Fainéants parmi les alpinistes

Parapentistes...


Toi qui est né en dix-neuf-cent-deux

Qui tient plus que par la peinture

Souviens-toi que tu n'as que deux

Cols du fémur

La pétanque c'est plus réaliste

Parapentiste...


Comme c'est parti d'ici dix ans

On réunira plus grand monde

En regroupant les survivants 

De l'hécatombe

La camarde te pointe sur sa liste

Parapentiste...


Qu'est-ce qui fait donc courir Walbec

Comme ça, de nuage en nuage

C'est l'arrivée d'un super mec

En reportage

Planté sur le versant d'en face

Parapentasse...


Ton gamin qui n'a pas treize ans

Rêve de grimper ses p'tites cousines

Plutôt qu'la hourquette d'Anciran

Ou de Savine

Mais tu seras un homme mon fils

Parapentisse...


Heureusement qu'la plupart du temps

Ta passion n'est qu'un feu de paille

Et qu'au bout d'un mois tu revends

Ton attirail

Tes caprices sont vite à bout d'souffle

Parapentouffle...


Enfin quand tu en auras marre

De brouter les feuilles de platanes

Viens un peu larguer les amarres

En deltaplane

Archiplumes n'est pas si raciste

Parapentiste...


Afin d'épuiser le filon

Et renouv'ler la clientèle

Recrute les futurs Zébulons

En maternelle

Ça f'ra tourner le p'tit commerce

Parapampers...


Après "Tout dans le fluo, rien dans le cerveau", cette chanson va faire le tour de France. Nous l'avions au placard depuis un an. Son aspect ségrégationniste aurait pu encore fragiliser des rapports qui, à l'époque, n'avaient pas besoin de cela. Notre cohésion retrouvée, place à l'humour. 

Le Vol libre attend avec impatience les premiers couplets de "deltaplaniste" !

René Coulon


Parolier cherche musicien.


Coum'bala

Salut Marcel faut qu'j'te raconte

Mes vacances de ces derniers mois

J'suis branché par le sport qui monte

Bronzer idiot fini pour moi

Une paires de godasses militaires

Et une combinaison fluo

Tu as le strict nécessaire 

Pour aller r'joindre les oiseaux

En parapente, en parapente...


On m'a fic'lé dans un harnais

On m'a dit :"cool, y'a pas d'lézard"

Tu cours tout droit sas t'retourner

Faut laisser une chance au hasard

Une fois en l'air tu tires la chasse

Du côté où tu veux aller

Tout'façon ça passe ou ça casse

Dans c'métier-là faut être gonflé

En parapente...


J'ai ach'té un matos d'enfer

Pour un peu plus de vingt mille balles

C'est c'qu'on f'ait d'mieux la s'maine dernière

Ça change tous les jours c'est normal

À ce niveau de performance

J'ai r'levéqu'un p'tit défaut

Y s'replie dans les turbulences

Il est pas fait pour les blaireaux

Ce parapente...


À mon six-cent-cinquantième vol

Tu penses si j'connaissais l'chemin

Alors j'ai fait un peu l'guignol

Histoire d'épater les copains

Si je t'écris de l'hôpital

Où j'finis ma convalescence

C'est que l'atterro fut brutal

Paraît qu'pour poser y'a un sens

En parapente...


Maint'nant que ça s'est terminé

J'ai trouvé un truc beaucoup mieux

Du sympa, du super câblé

Qu'a pas fini d'faire des envieux

Tu vas voir si c'est fantastique

Car c'est d'un pont que tu t'envoles

Avec seul'ment un élastique

Accroché par les roupignoles

J'sens qu'çat'tente !


Bertrand Tallon, Loudenvielle, juillet 1989








English

 

All the pictures of the week in these galleries:

Saturday 8 July: https://public.joomeo.com/albums/64b4405dda771

Sunday 9 July: https://public.joomeo.com/albums/64ad3bc9a2fcc

Monday 10 July: https://public.joomeo.com/albums/64ad362629431

Wednesday 12 July: https://public.joomeo.com/albums/64af05f08ea07

Thursday 13 July: https://public.joomeo.com/albums/64b0527a2b11a

Friday 14 july (prize ceremony) : https://public.joomeo.com/albums/64b43be08b4db

 

 

Achille and Jean-Mi.

The two main organisers of the competition, Achille and Jean-Mi, kindly agreed to answer a short questionnaire. 

This will give you an insight into how our two friends came to organise the 2023 Open de France delta in such a masterly fashion.



Achille (Bertand Tallon).

How did you discover hang gliding? How did you start?

I discovered hang-gliding during my civil service, in 1982, in Sault country (Aude). Then I went to La Séranne (Envol de Montoulieu) then to Millau (still with Envol). Then I came to Val Louron as a ski patroller. I was the first student of Archiplumes (Patrick Béchaud, Fabienne Lemaire and Jean-Mi).


How have you progressed in the world of hang-gliding?

After my time at Archiplumes (with Jean-Mi), there was something of a 'chiisme' and I became president of Archiplumes.  At the time, we were doing two-seaters and we stopped the school slope fairly quickly.


Did you compete?

I competed to pass my state certificate in the early 90s. It was at that time that the first bana-bana in France was created, following an idea by Claude Le Goff on his return from Canada.


How did you come to help organise this French Open?

We organised the Coupe des Clubs Delta in 2002 (a great success with 60 wings and 150 people at the table), I let a year go by and then a new president arrived at Archiplumes. He gave up hang-gliding and stepped down as president last year. About fifteen years ago, Laurent Thévenot asked me to organise a championship in the Pyrenees.

I took over as president of the club in 2021 with the idea of organising a French championship. Last year, I went to Aspres to see how things were going and we got down to preparations with the help of Nicolas Orand and Manu Félix-Faure.

In terms of equipment, the four of us (Jean-Mi, Xavier Nestieret and Alain Soubie) started out in January. We built a 7m-long trailer that we adapted to carry at least 35 deltas.) In 45 minutes we could do a rotation. All this was paid for by the Peyragudes resort. The resort provided us with badges (free for competitors or 7 euros).


Free expression: Val Louron is clearly the best free flying site in the Pyrenees.  We can only regret that the weather conditions didn't allow us to fly here.

Jean-Mi (Jean Michel Estrade)

How did you discover hang gliding? How did you get into it?

I saw the first hang glider fly at Loudenvielle in 1973, when the lake didn't exist (it was filled with water in 1974). It was Jean-Claude Rodier (see the blog on the pilots home page). I wasn't old enough to learn at the time. In 1981, Dominique Joran (the 'bear of the Pyrenees') came to set up the Ecole Pyrénéenne de Vol Libre (EPVL). I observed his method (revolutionary and innovative!) for a year and, in October 1982, I did 4 days of slope training before making my first 300m flight.


How have you progressed in the world of hang-gliding?

I got my licence in the spring of 1983 and Dominique very quickly suggested that I join the school and take charge of the big take-offs. The following year I was awarded the monitorat.

After that we created the Archiplumes club, which very quickly became a club school. At the time, the two schools coexisted. At the same time, I was practising tandem paragliding. I taught in the school until 1991, then I continued to do tandem flights until 2022.

Did you compete?                                                                     

I competed to get my state certificate. I'm convinced that it's the best way to progress, because you meet very competent people who give you advice. 


How did you get involved in organising the French Open?

In 1991, Fabienne Lemaire, former president of the club, and Alain Barthère organised the first world paragliding championships at Moustier-Sainte-Marie. She asked Patrick Béchaud and myself to volunteer for the event. We obviously accepted.

It gave me the opportunity to discover high-level competition, with its exceptional performance aspect. After that, we organised the French Cup for delta clubs in Val Louron with Achille and, quite naturally, I responded favourably to Achille's proposal for the 2023 Open de France delta.


Free expression: 

Despite the difficult conditions on the north side of the Pyrenees, we did our utmost to satisfy the pilots, who returned the favour with some exceptional performances at Ager.

Given the atmosphere we experienced, I'm ready to take part in a future French championship.

See you next year for the next championships.



De gauche à droite : Achille, Jean-Mi et Tonio


Antoine Boisselier, Event director


How did you discover the delta? How did you get into it?

I discovered the delta by looking out of my bedroom window when I was a kid! I just fell into it!


How have you progressed in the world of hang-gliding?

After that, I developed a passion for the mountains and I was soon given the opportunity to learn to fly!  I progressed quickly because I was highly motivated and well supported!


Did you take part in any competitions?  

I wasn't particularly keen on competition, but I got into it and my main motivation was to travel and discover new things! It paid off and the results followed! 

I've been lucky enough to fly all over the world - it's been a really great adventure with the French team in particular!

Editor's note: Tonio is too modest: in 2015, he was runner-up at the World Championship in Mexico, the best performance by a French pilot in the history of our discipline.

Now I make my living from free-flight films, whether it's documentaries, adverts or reports on events, I manage to take on one project after another with the same passion! It's never really the same thing, in fact! At the same time, I'm working on a project to grow aromatic and medicinal plants, which I plan to process and sell on the local market!


How did you come to help organise the French Open?

I love the challenge of being a competition director! Doing the best you can with the site and the weather so that the riders are happy and can get on with it while flying safely! You also have to take into account the logistics of recovery... and vary the heats! All this with a fairly mixed level of riders! It's not always easy and it involves a lot of responsibility, but I enjoy it and I've had good feedback from the drivers overall!

I have to admit that at Àger it was a total improvisation because I didn't know the site! But they gave me good advice, especially Joël Mijon who lives there and has a lot of experience! And so did the pilots' committee!


Free expression:

Manu Félix-Faure and I make a great team! He's in charge of many aspects of the organisation and we had an excellent team of volunteer organisers this year! It's a shame we didn't get to discover Val Louron! Hopefully next time, with a northerly flow! In any case, it was just incredible to move the whole event like that! A hell of an improvisation!




 

Portraits, photos, films et poésie...

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